Chaque mois, plus de 66 % des nouvelles entreprises sont des micros entreprises, ce régime est particulièrement populaire chez les entrepreneurs français en raison de sa simplicité apparente à divers niveaux, que ce soit lors de la création, de la gestion ou de la cessation d'activité. Cependant, il faut noter que malgré cette apparente simplicité, de nombreuses erreurs peuvent être commises par les entrepreneurs dès le début de leur aventure entrepreneuriale. Voici donc quelques erreurs courantes que vous devez éviter lors de la création de votre micro-entreprise.
Il s'agit là d'une erreur très fréquente comme celle que vous trouverez lorsque vous allez voir le site de l'éditeur Le régime de la micro-entreprise impose diverses conditions aux entrepreneurs, dont certaines concernent le niveau de revenus généré par leurs activités. En effet, le chiffre d'affaires ne doit pas excéder 188700 € pour les secteurs liés à l'achat/revente, à la vente de produits à emporter ou à consommer sur place, ainsi qu'aux fournitures de logement. Pour les activités de prestation de service, le plafond est de 77700 €. Toutefois, une certaine tolérance est accordée en cas de dépassement de ces seuils.
A découvrir également : Comment améliorer le positionnement de son site grâce à un contenu de qualité ?
Notons que deux années consécutives de dépassement sont nécessaires pour que l'entreprise sorte du régime de micro-entreprise par conséquent, toutes les entreprises peuvent initialement bénéficier de ce régime au cours de leurs deux premières années d'activité, même si elle dépasse immédiatement les seuils. Néanmoins, il importe de prévoir les implications du passage à un autre statut juridique, car cela peut avoir d'importantes répercussions sur le plan financier, juridique et fiscal.
Contrairement à une croyance répandue, la micro-entreprise n'est pas une catégorie de statut juridique distincte. Elle représente en réalité un régime simplifié auquel peuvent adhérer certains types d'entreprises. Ainsi, pour bénéficier du régime micro-entreprise, il convient de faire le choix judicieux du statut juridique, c'est-à-dire d'opter pour une femme juridique qui est admissible à ce régime.
A voir aussi : Comment produire un cahier des charges et l'interpréter ?
Concrètement, les entreprises individuelles ainsi que les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) dont l’associé unique assume la fonction de président peuvent opter pour ce régime. Il est aussi impératif que l'entreprise n'ait pas opté pour l'impôt sur les sociétés. En conséquence, les autres formes juridiques, telles que les SASU, SAS, SARL, SA, ne sont pas éligibles au régime micro-entreprise.
Il faut comprendre que la micro-entreprise n'est pas automatiquement exempte de toutes responsabilités comptables et fiscales. En réalité, l'étendue de ses obligations dépend du type de forme juridique de l'entreprise. Dans le cas d'une entreprise individuelle, elle peut bénéficier d'une dispense de comptabilité et de l'établissement des comptes annuels, mais elle doit tout de même maintenir un registre de recettes, consigner les tâches (dans le cadre d'une activité commerciale), et ouvrir un compte bancaire sur son chiffre d'affaires annuel dépasse 10000 €.
En revanche, pour une EURL soumise au régime micro-entreprise, toutes les obligations comptables et juridiques restent en vigueur. Cela signifie que l'entreprise doit tenir une comptabilité et respecter les formalités juridiques associées.